Contre le progrès. Contre L'amour. Contre la démocratie.
Le projet est né de la volonté de Pierre Germain et de Natalie Royer de travailler ensemble. Deux comédiens qui ont eu le désir de sʼacharner, sans lʼaide dʼun metteur en scène, à faire émerger un spectacle dans lequel les deux complices interprètent tous les personnages et toutes les situations. Sans décor figuratif, sans costumes ostentatoires avec quelques accessoires mais surtout avec le texte dʼEsteve Soler comme socle. Le tout accompagné dʼun musicien et dʼun éclairagiste.
Pierre Germain/Nathalie Royer
Le texte de Soler met à bas les valeurs cardinales de nos sociétés occidentales et veut réveiller lʼesprit critique du spectateur. Il est composé de 21 petites pièces où lʼhumour acide et la farce mettent en relief la cruauté, la faiblesse des personnages. Il nous est apparue essentiel dʼassocier des regard extérieurs à notre processus de création. Cʼest pourquoi, chaque jour pendant la résidence, la répétition se terminait par un temps avec le public. Ce moment a été baptisé les «10 minutes max.» Ce rendez vous quotidien a été le coeur du processus de création.
A lʼissue de la résidence 8 scènes ont retenue notre attention et compose le spectacle.
Durée 1h20ʼ
Le Spectacle :
Contre le progrès. Contre lʼamour. Contre la démocratie. Thèmes actuels et universels : voilà une pièce qui sʼinscrit dʼemblée dans lʼactualité, et a pour vocation de sʼadresser à chacun dʼentre nous.Ces valeurs jusquʼici établies et apparemment inattaquables sont aujourdʼhui victimes dʼune perte de confiance, symptôme parmi dʼautres dʼune période agitée socialement et politiquement.
E. Soler cherche à travers ces scénettes de la vie quotidienne à provoquer une réaction, à susciter la réflexion.
D'après le texte d'Esteve Soler
Conception, jeu : Natalie Royer, Pierre Germain
Lumière : Marc Fintzi
Musique : Victor Auzet
Photos : Emile Zeizig
2 bouffons donc.
Abandonnés des Dieux.
Corrosifs car déchus.
Leur arme : le texte.
Déterminés à faire péter les fondements de la société gréco-judéo-chrétienne.
De lʼentertainment punk.
Il y a des rires et des applaudissements.
Enregistrés.
Des intermèdes.
Des chansons.
Un musicien.
Et le public.